viernes, 7 de octubre de 2016

Le PoiDs qui pèSe. Quand corps et coeur vont de concert.

Bonjour à toutes et à tous!! Et Bienvenu-e-s sur mon blog "Con Calidoscopio" ou "Avec un Kaleïdoscope" en français. C'est un plaisir pour moi de vous accueillir ici! Bonne lecture. J'attends vos commentaires avec impatience!

Aujourd'hui, pour ma première publication (!), j'aimerais parler d'un sujet qui me paraît important, un thème en lien avec le corps extérieur, mais aussi avec le corps intérieur, comme nous allons le voir: le poids!
Pourquoi le choix de cette thématique? Parce qu'elle me semble bien présente dans la vie des femmes (dans celle des hommes aussi, mais de manière différente, et de plus, je traite de ce que je connais le mieux, les femmes) et aussi parce qu'elle fait partie de mon expérience de vie. 
A la fois c'est un sujet bien connu, presque redondant, et à la fois, il pèse toujours dans la vie de certaines d'entre nous. A travers cet article, je ne cherche pas à tout dire mais à proposer des pistes de réflexion.

S'il y avait 2 idées à retenir aujourd'hui, ce seraient les questions de la santé et de l'estime de soi. 

Pour commencer, je dirais que l'Environnement joue un rôle important par rapport à notre poids; la société, notre famille, notre entourage, la religion. Quel rôle donnent-ils au corps? Quelles réflexions avons-nous entendues depuis toujours? Les autorités peuvent nous donner une image honteuse de notre corps, comme quelque chose qui se devrait cacher, une source de séduction qui conduirait au péché, tant d'images négatives, à l'opposé de ce qu'est le corps en réalité: une beauté et un trésor précieux.
Peu à peu nous incorporons une censure, fruit de notre éducation et cela forme une image de nous-même.
Je me suis déjà sentie enfermée par ces règles, notamment à l'adolescence. Je le prends comme une expérience qui me permet de mieux comprendre les autres, et peut-être qu'en tant que psychologue, elle m'apporte plus d'empathie. 
Dans notre société occidentale, ou occidentalisée, nous subissons une pression par rapport aux mensurations. Nous sommes en contact avec de nombreuses images où la femme est présentée comme représentant la beauté normée et normale. En cela les hommes tiennent un rôle important, mais les femmes également.

Il y a aussi de nombreuses tentations et stimulus pour nous donner envie de manger, de grignoter ;)

Peuvent apparaître des "troubles", des "maladies", des difficultés importantes liées au poids, au corps: l'obésité, la boulimie, l'anorexie, mais aussi toutes les blessures que nous faisons souffrir à notre corps, comment nous le maltraitons. Comment nous l'attaquons, comment nous nous attaquons. Les facteurs à l'origine de ces complications sont multiples: hygiène quotidienne, facteurs génétiques et biologiques, et des facteurs psychologiques à ne pas sous-estimer.
Evidemment, lorsque nous traitons de ces sujets, il faut se garder de penser de manière réduite. A travers cette publication, en aucun cas je ne souhaite blesser quelqu'un ou donner l'impression de juger. Il s'agit au contraire, d'amener à ouvrir les consciences. 

Les êtres humains sont très créatifs et inventent des stratégies pour vivre, ou survivre. 
L'idéal serait de connaître ou de rétablir le plaisir de manger. La partie émotionnelle joue un rôle très important dans la nourriture. Ce que nous aimons ou pas, est lié à un souvenir agréable ou désagréable. Le dimanche chez Mami... 

Et l'image que nous avons de notre corps, nous pouvons nous demander pourquoi elle est ainsi (et pas autrement)....
Le corps se souvient de tout et n'oublie rien.
Comment nous en sommes arrivés là? Je pense au rôle des émotions négatives qui se transforment en pensées négatives et qui finalement deviennent des habitudes de pensées (des schémas de pensée). "Je suis moche", "Je suis grosse", "Il me manque ceci","J'aurais besoin de cela"... Au lieu de voir ce que j'ai, ce que je suis en vérité, toutes mes qualités, mes dons! Tout ceci est réel, il suffit de le regarder et de l'accueillir.
Il y a aussi le rôle de l'exigence envers soi-même. A ce propos, je vous propose une vidéo de Michela Marzano, partagée sur ma page Facebook "PsychoSpi".
Et la comparaison. Comme le dit ma maman, "comparaison = poison". Je pense qu'elle a raison dans le sens où nous ne serons jamais quelqu'un d'autre. Cela ne sert à rien d'essayer, nous avons ce corps, nous sommes ce corps. Nous devons l'accepter. Mais ce n'est pas non plus une fatalité.

Le corps est une métaphore de la psyché. Le corps dit ce que les mots ne disent pas. C'est un moyen d'expression. Les symptômes psychosomatiques en sont une bonne illustration. Une personne qui est au coeur d'un conflit familial et n'a pas conscience de sa souffrance, s'étonnera d'une irruption de boutons sur le bras. 

Un point central: notre propre responsabilité. Il ne s'agit pas de culpabiliser, cela n'a rien à voir, au contraire. C'est plutôt une prise de conscience. Le but est d'évoluer, de ne pas rester avec ce poids sur nos épaules. Je suis responsable de qui je suis et de ce je fais. C'est très positif: j'ai le pouvoir de changer. Transformer pas forcément notre corps mais notre esprit, notre vision. Parce que si nous ne pouvons changer le monde, nous pouvons nous changer nous-même. Et cela donne joie, cela donne de l'espoir, une espérance. 

Quel est mon propre désir? Nous devons apprendre à mieux nous écouter, à avoir confiance en notre voix intérieure. Et écouter notre corps, ce qu'il nous dit, comment il se sent au niveau de la santé et au niveau de l'émotionnel.
Combien de temps perdons-nous à nous plaindre? 

Le CORPS comme RELATION à soi, aux autres et au monde...Lorsque j'ai commencé à réfléchir à cet article, je me suis surtout centrée sur le poids, mais ensuite je me suis rendue compte que la question centrale est celle de la relation au monde, aux autres, et bien sûr à soi-même. En fait, c'est la même chose puisque nous sommes le monde et que le monde est nous. De la manière dont je me vois, dont je me pense, je me mets en relation avec le monde. Et le corps est mon image extérieure, ce que les autres voient de moi. C'est mon instrument de communication privilégié. Cela va beaucoup plus loin que le poids, il s'agit de notre corps, de notre apparence, de notre image. Nous sommes des êtres incarnés. Depuis Descartes nous séparons corps et esprit, qui sont en fait deux parties d'une même réalité: l'être! Elles ne peuvent être séparées, nous ne sommes ni de purs esprits ni des robots. 
Ce que je pense de moi, je le transmets de manière inconsciente aux autres , et par les énergies.

Solutions, idées, conseils, témoignages vs gaspillage d'énergie.
Notre corps est notre maison . Nous devons en prendre soin comme notre foyer, avec amour et considération. Nous allons chercher une nouvelle manière de nous exprimer! Nous avons un trésor, nous sommes un temple de beauté et d'amour, nous devons briller comme des lampes dans la nuit. Si cela nous est compliqué d'aimer notre corps, commençons par le respecter et pensons à transformer notre regard. Cela peut paraître simple dit ainsi, mais il me semble que c'est un chemin de vie. Cela prend du temps et cela vaut la peine. Rien ne se construit du jour au lendemain, mais les miracles existent. La vie nous montre le chemin. Il y a des points d'équilibre fragiles ou de rupture qui nous font avancer. 

Pour commencer, nous pouvons nous dire des paroles de vie. Au réveil nous pouvons remercier pour cette nouvelle journée qui commence. Vous allez me dire que cela n'a rien à voir avec le sujet du billet, et pourtant si! puisque la Joie donne envie de faire, d'avancer. Il s'agit d'impulser une nouvelle dynamique. Puis, face au miroir, je me dis " je suis belle, je suis une créature pleine de vie et je m'aime." Ainsi avec cette énergie positive nous allons passer la journée. Et peu à peu nous allons transformer nos schémas de pensée. 

Une autre technique qui m'a aussi bien aidée: la méditation. On commence de façon simple, avec la respiration. Assis, on se centre sur son coeur. Les mains sur le coeur, On inspire, on expire, centré sur son souffle. Le but est de se donner de l'amour. Energies positives.

En prévention et pour le plaisir: le sport. Se sentir bien dans son corps, quelle liberté! Il faut trouver sa façon: marcher tous les jours, aller à la salle de sport trois fois par semaine, boxer, danser...avec tant d'activités il suffit de faire son choix. 
De même, manger bien et dormir bien font partie de l'hygiène quotidienne et permettent de se sentir mieux dans son corps. 

Cela pourrait être aussi se maquiller et se vêtir différemment. Arrêter de se cacher!

Je dirais de laisser une place importante aux arts dans nos vie: lire, voir un film, écouter de la musique, peindre...pour laisser l'âme s'exprimer. Et habiter son corps. 

Voir un thérapeute. En tant que psychologue et patiente, je le recommande parce que je sais que cela apporte beaucoup. Avoir un regard extérieur neutre sur notre vie sert de déclencheur et peut permettre d'avancer plus vite ou plus profondément. Il existe une grande variété de thérapies, il s'agit de faire le bon choix. On pourra en reparler dans une publication future. 

Nous ne sommes pas seuls. Nous sommes toujours quelqu'un pour quelqu'un. D'autres partagent notre expérience de vie. Et cela est important. Cela nous permet de sortir de nos pensées négatives et nous décentre de nous-mêmes.

Je nous recommande également de NE PAS asphyxier notre voix intérieure. Elle nous guide sur le chemin. Apprenons à l'écouter. 

Voici quelques idées. Je ne crois pas en la solution idéale. Il ne faut jamais arrêter de chercher. Ce n'est ni facile ni impossible. C'est ma vie! Elle en vaut la peine!

C'est en forgeant qu'on devient forgeron. 

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