miércoles, 19 de octubre de 2016

la Souffrance douloureuse

Chers tous et chacun, me voilà de retour avec notre billet hebdomadaire. De quoi s'agit-il cette fois-ci? D'un thème sans doute lourd mais de sens, un sujet de taille...

La souffrance 
en lien avec la douleur. C'est ce qui fait mal, ce qui nous fait sortir de notre état de veille, pour nous mettre dans un état d'inconfort corporel et/ou psychologique, quelque chose qui est advenu ou qui nous menace.

Qu'est-ce que souffrir?
Dans son corps, son cœur, son esprit. Dans le corps: les bobos quotidiens, des douleurs aux maladies chroniques, des douleurs aiguës aux lancinantes...
Le chemin de la douleur est connu comme un message nerveux envoyé à partir d'une lésion au cerveau où il devient réellement douleur. Il est ainsi véhiculé le long des nerfs périphériques où l'intensité peut-être modulée. Puis il passe par la moelle épinière et arrive enfin au cerveau (thalamus et cortex). 
La bonne nouvelle c'est que l'organisme crée ses propres substances anti-douleur, des morphines naturelles appelées endorphines!
Quand l'esprit et le corps sont liés, l'un fait mal à l'autre, comme des jumeaux ils sont connectés. C'est un coeur à corps où le mental joue un rôle important. Le corps peut se rendre malade si l'esprit ne se repose pas...

Jusqu'où peut-on souffrir? Comment souffre-t-on?
L'attitude de chacun envers la douleur. L'échelle de la douleur est codée différemment par chaque personne. On supporte plus ou moins bien les agressions extérieures. Cela est dû à notre métabolisme, aux défenses que l'on a mises en place pour se protéger, sans doute aussi des moments de la vie (on peut être plus ou moins vulnérable), à notre situation de vie, à notre hygiène de vie, mais aussi à notre éducation face à la douleur.

A-t-on besoin de souffrir? La souffrance est inhérente à l'être humain. 
Dans l'hédonisme le bon et le mauvais résident dans le plaisir et la douleur. Pour les épicuriens, il s'agit plus de prévenir la souffrance, la tranquillité étant synonyme de bonheur. Et pour le stoïcisme, la maîtrise de soi -même devant les pires douleurs- est de mise.

Pourquoi souffrir? 
La douleur est un signal d'alarme. Elle met en alerte et permet de se protéger. Un stimulus désagréable entraîne une réaction de défense.
Dans la Bible, la souffrance est liée au péché originel. L'Homme a été puni de sa faute. Mais Jésus le sauve par sa compassion illimitée. Il se livre sur la croix pour le racheter.
Pour les musulmans, Dieu a donné la souffrance et aussi les moyens pour lutter contre: la prière et la médecine.
Et dans les spiritualités orientales, la spiritualité permet de s'affranchir de la douleur. 
La souffrance serait comme un passage dans la vie de l'être humain, de passage dans l'existence. Sans doute on apprécie mieux le jour après la nuit, la joie après la peine, la santé après la maladie, le calme après la tempête, la lumière au bout du tunnel, le bonheur après le malheur. Tout est éphémère.
Cela nous permet de ressentir en tant qu'être humain. Avoir des émotions, des sentiments. L'envie de vivre, d'avancer.

Qui souffre? Moi.
Qui me fait souffrir? J'imagine dans le cas d'une souffrance liée à un conflit, par exemple.  L'autre? Je réagis à un stimulus extérieur/intérieur. Puis-je réellement faire porter à l'autre toute la charge? Dans quelle mesure? JE ressens la souffrance. "Action:Réaction". La réaction est engagée sous le coup de l'émotion. Qu'est-ce que l'autre a touché chez moi qui me fait réagir, réagir ainsi? Qu'est-ce que l'autre me renvoie qui me fait mal, qui me dérange, qui me remet en cause?
Peut-on ne pas réagir? Ou réagir autrement?C'est une pratique...
La souffrance serait due à une insatisfaction fondamentale engendrée par un refus de voir la réalité telle qu'elle est (Bouddhisme). Cette idée est fondamentale pour moi. C'est l'apprentissage du vivre dans le moment présent. 
Dans la dépression par exemple, se met en place un cercle vicieux qui nous fait nous focaliser sur ce qui ne va pas, ce qui nous manque, ce qui ne fonctionne pas comme on le voudrait. Peu à peu on devient comme obsédé par cet aspect négatif pour ne plus réussir à s'animer avec les petits bonheurs quotidiens. Et se met en place une inertie. Et une tristesse chronique.

Doit-on accepter la souffrance? ou faire de notre vie une guerre sans fin?
Mention spéciale à  Athéna, déesse de la guerre juste.

Que faire de cette souffrance? Nous devons apprendre à l'accueillir. Lutter contre elle en la refusant ne fait que l'amplifier.
La conscientiser pour ne pas qu'elle s'exprimer d'une manière détournée, comme la somatisation. 
En apprendre quelque chose sans doute avec le recul, avec le temps qui nous fait relativiser. L'envisager comme une expérience de vie, une nouvelle pierre à notre édifice, un lieu par lequel nous sommes déjà passé, qui pourra nous servir dans le futur, ou à un autre. 
La traiter ensuite je proposerai toujours la méditation...(voir mes publications précédentes).
La transformer, la sublimer: l'Art, les arts, le jeu, le rire...pour donner quelques pistes.
S'éloigner des objets de souffrance si c'est insupportable. Tout n'est pas acceptable. Personne, Environnement toxique, Plaisirs éphémères, chemin qui n'est pas le notre...versus "être maso" et rester par culpabilité, honte, peur, une rationalisation extrême... tous ces sentiments qui ne nous tirent pas vers le haut, qui vont à l'encontre de notre beauté et dignité humaine. Cela ne veut pas dire qu'il faille la nier. Nous avons déjà vu que ce qui est étouffé finit par crier un beau jour.
La vie est activité.

Sur cette note positive, je vous laisse et vous dis à la semaine prochaine!

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