lunes, 28 de noviembre de 2016

Le Changement, c'est maintenant!

Occupée pendant un moment avec mon projet d'atelier théorico-pratique sur l'art-thérapie, je n'ai pu garder mon rythme hebdomadaire de publication, mais je reviens cette semaine, la dernière avant ce beau mois de décembre, avec un sujet primordial et profond: le Changement.

Je ne sais pas si tous vous avez déjà eu au moins une fois dans votre vie cette envie de changer? Ou si c'est quelque chose qui ne vous a jamais effleuré l'esprit? Ou si au contraire c'est une préoccupation quotidienne, un chemin de vie, une impulsion de chaque jour?
Si vous vous êtes engagés sur ce chemin, de toutes les manières, vous savez que ce n'est pas de tout repos. En effet, beaucoup d'entre nous portent en eux ce mouvement de changement, cette envie d'autre chose, mais de là à la mettre en pratique, c'est une autre question. Et une fois qu'on s'est mis en route, le premier pas est posé. Il s'agit alors de persévérer. Si l'on dit que le premier pas est celui qui coûte le plus, je pense que la continuité est celle qui demande le plus d'investissement et de courage. 

Ce terme de courage est central dans le processus de changement. Pourquoi? Parce que qui dit changement dit renoncement, dit deuil. Et qui a envie de laisser derrière lui ce à quoi il est habitué depuis des années ou des mois? C'est un saut dans le vide, un aller simple vers l'inconnu. On sait ce que l'on quitte mais jamais ce que l'on retrouve, et c'est ce qui peut faire peur. La peur est un sentiment si fort qu'il peut nous paralyser. Et rempli de doutes: "Que vais-je devenir sans lui?", "Que vais-je faire si je ne travaille plus dans cette entreprise?", "Et si elle n'accepte pas mon envie, va-t-elle me rejeter, cesser de m'aimer?"
Il s'agit bien donc de prendre son courage à deux mains et d'avancer. Mais avancer vers quoi? C'est bien ça l'inconnue de l'équation, avancer vers la Vie finalement, vers ce qu'on ne connaît pas encore. 

Pour moi c'est adopter une attitude d'ACCUEIL, d'OUVERTURE envers la vie. Bien sûr, le futur peut nous faire peur et à la fois, on peut décider de l'envisager comme une source d'opportunités nouvelles et riches à vivre! C'est l'histoire du verre, vous connaissez. 

Et là il faut souligner le terme de CHOIX. Notre vie est un choix, une élection. Tout est là. A chaque moment de ma vie, je peux choisir, choisir de penser de telle ou telle manière! Quelle TRANSFORMATION, non? Si je choisis mes pensées, alors j'ai un pouvoir sur mes sentiments et mes émotions. Il ne s'agit pas de se rigidifier dans une sorte de super contrôle mais au contraire de gagner en liberté grâce à une plus grande fluidité d'énergies. 

Peu à peu nous pouvons intégrer notre personne et apprendre à être libres. La liberté est un mot usé et utilisé à tort et à travers, pourtant, avec la félicité, c'est le but de notre vie. C'est l'étape ultime de notre transformation. Nous individualiser (pour reprendre le concept de Jung), c'est devenir pleinement nous-mêmes. Et être soi-même c'est être soi-même. C'est à la fois simple et ardu. Et essentiel. Essentiel de retourner à notre essence. Et nous sommes tellement conditionnés par la société à demander la permission pour exister, qu'il arrive un moment dans notre vie où il peut être difficile d'avancer. Comment, alors que depuis que je suis enfant, depuis l'école maternelle et jusqu'à l'université et au travail, j'ai appris à obéir, à respecter la manière de faire de l'autre, de celui qui m'enseigne, puis-je savoir par moi-même ce qui me convient réellement? Qui je suis au plus profond de mon âme? 

Bien sûr l'apparence extérieure de bien être grâce à des signes de possessions matérielles et réussites personnelles et professionnelles compte plus que ce que l'on porte en soi, de son développement personnel. Et pourtant c'est tout ce qui nous reste, lorsque le reste disparaît...

Le poids de l'extérieur est si fort que parfois nous ne savons plus ce qui nous meut réellement; est-ce devenir notaire parce que mon père l'a prévu pour moi? Ou femme de ménage parce que c'est ce que font les femmes de mon entourage? 

Comment arriver à une réelle transformation? Avec du temps, du courage, de la volonté, et de la confiance. Parce qu'on peut s'investir du mieux qu'on peut sur le chemin du meilleur de soi même, mais il faut aussi apprendre à LACHER PRISE et accepter que ce n'est pas le but qui compte mais le PROCESSUS. Ce que je ne peux faire par moi-même, je peux demander de l'aide à l'autre, et m'en remettre entre les mais de Dieu, de l'Univers. Les lois de l'Univers sont très puissantes. Jamais nous ne sommes seuls. Toujours sa Force veille sur nous. Nous devons apprendre à être humbles. Nous ne pouvons tout réussir du jour au lendemain. 

N'ayons pas peur de tomber. Nous nous relèverons, plus forts et prêts pour une nouvelle expérience de vie. Osons! Pour ne pas vivre avec des regrets.
En réalité la vie est si courte! Ne perdons pas de temps, retournons-nous avec fierté sur tout ce que nous avons accompli, pour mieux nous projeter dans le futur avec des projets épanouissants. Mais surtout VIVONS LE PRESENT. Qui est le seul réel puisque le passé n'existe plus et le futur pas encore. Soyons.

Quel temps perdu à se demander ce que les autres vont penser de nous dans telle situation, si nous posons tel choix, si nous nous engageons dans telle voie Cette vie est la mienne ou celle de mon voisin? 

Encore une fois, ce n'est pas une invitation évidente à laquelle je nous invite. C'est un CHEMINEMENT DE TOUTE UNE VIE. Mais cela en vaut tellement la peine que je ne pouvais pas ne pas le partager avec vous!

La Méditation, Contemplation ou Prière nous permet de nous rapprocher de notre centre essentiel. Grâce à elle nous sommes en marche quotidienne vers le changement, dans le changement. 

Nous sommes responsables de nous-mêmes, de nos choix, de notre vie. Soyons des femmes et des hommes debout. Et cessons de remettre la faute sur l'autre. Ce n'est pas un comportement digne de nous. Si nous sommes responsables, alors nous devons assumer la conséquence de nos actes. Encore une fois ce n'est pas pour culpabiliser, nous devons nous libérer de la culpabilité. Mais pour nous rendre plus libres justement. En prenant conscience de notre responsabilité, nous pouvons mesurer nos pensées et nos actes. Et ainsi être maîtres en notre propre demeure et non soumis aux aléas de l'extérieur. Nous sommes des adultes libres, indépendants et responsables (évidemment cela serait à relativiser mais l'idée est là). 

Le bonheur est de ma propre responsabilité, c'est un choix, à l'intérieur de moi. Il ne dépend pas de mon partenaire, de ma réussite professionnelle, de mes amis, de ma maison, voiture, voyage... Ce sont des instruments et non des buts. Dans le sens où par exemple en amour, on veut rendre l'autre heureux. Mais ce n'est pas lui qui fait notre bonheur. Cela fait sens? 
Nous devons pouvoir être autonome, indépendants psychiquement pour pouvoir ensuite partager avec l'autre, et être présent à lui. 

Vous me direz oui mais regarde comme le monde est laid, il est rempli de gens mauvais, les guerres nous ravagent etc etc. C'est une vision à la fois réaliste et pessimiste de notre monde. Notre monde est ce que nous en faisons. Et mettre la faute sur l'autre est si puéril. Nous pouvons changer notre regard sur les faits, sur la vie, sur les autres. 
En réalité, ce que nous voyons chez l'autre, chez les autres qui nous rebute, qui nous déplaît voir nous fait le haïr, le fuir...est ce que nous refusons de voir en nous-mêmes. C'est ce que Jung appelle l'Ombre.
Que faire de cette ombre? Déjà accepter qu'elle est là, qu'elle fait partie de nous, que c'est notre côté obscur, nous permet de la conscientiser et de commencer la transformation. 
A travers ces projections, nous pouvons apprendre à mieux nous connaître, et à nous accepter. Eh oui, nous sommes des êtres humains, en chemin, IMPARFAITS! Quelle découverte!

Le Mandala ("cercle" en sanscrit) est aussi un outil précieux pour se recentrer sur soi et prendre de la distance avec ses pensées entêtantes. 

Sur ces bonnes paroles, je nous souhaite un beau chemin de transformation. Le mois de décembre est propice pour nous y mettre et nous libérer vers une plus grande expansion. 



miércoles, 2 de noviembre de 2016

La Paix

En cette nouvelle semaine, première du mois de novembre (mois de transformation, et de la force créative du scorpion), me revoici avec un thème d'envergure: la Paix.

Lorsqu'on est catholique et qu'on va à la messe le dimanche, on sait qu'il y a un moment de la cérémonie qui s'appelle "intention de prière". Et là immanquablement "la paix dans le monde" est invoquée. Et c'est juste puisque c'est ce dont l'Etre a besoin, de paix. Peut-être que les guerres s'arrêteront un jour, ou peut-être pas. Peut-être que le monde, notre monde tel que nous le voyons à travers le champ étroit de notre conscience à peine éveillée, s'auto-détruira et mourra de ses guerres. L'Apocalypse de la Bible y fait référence et un regard lucide sur nous-mêmes fait concevoir cette issue comme envisageable.

La guerre est donc l'antonyme de la paix. La paix est-elle possible? C'est sans doute une question centrale lorsque l'on réfléchit sur ce terme. Notre Terre peut-elle trouver la paix? Ou la paix ne se rencontre-t-elle que dans un monde autre, un monde différent, un lieu de félicité promis dans l'au-delà, qui se gagnerait par de bonnes actions, pensées, une spiritualité élevée etc ?
Et pourquoi pas la paix maintenant et non pas dans la mort? Pourquoi attendre? Qu'attendre?

Je pense que la paix est un chemin, un chemin de vie et de lumière. 

La paix peut se trouver ici et maintenant. Du moins on peut commencer à la chercher. Je ne sais pas si beaucoup d'êtres se sentent réellement en paix. Il y a la paix extérieure et la paix intérieure.

Bien sûr si l'on commence à se pencher sur les pays en conflits sanglants dont les populations sont les victimes d'une poignée d'hommes fous de pouvoir et d'argent, la paix semblent complètement hors de propos. Et pourtant, si l'on écoute bien, on peut se rendre compte qu'il existe des parenthèses de paix même dans ces histoires. Des femmes et des hommes sont capables de se tendre la main et de transcender les conflits. Un exemple frais: les femmes israéliennes et palestiniennes qui ont marché ensemble pour la paix justement. 

Que faire? Quel rôle tenons-nous dans ces mouvements de guerres et de paix?

Il est important de ne jamais oublier ceux qui sur d'autres continents, dans d'autres pays, souffrent de ces affrontements absurdes. Face aux mensonges historiques, aux manipulations d'informations, aux disparitions de personnes etc on ne peut rester insensible.

La paix est l'affaire de tout le monde et elle commence par chacun. Nous voulons la paix pour le monde mais nous faisons la guerre dans nos familles, nos familles qui construisent nos pays, nos nations, nos société. Comment guérir le monde si on commence par s'entretuer au sein de nos familles? 

La paix c'est le calme, la sérénité, une stabilité, une tranquillité.

Comment atteindre la paix intérieure quand tout ce qui est à l'extérieur de nous-mêmes nous agresse? La paix est-elle liée aux stimulations externes?
C'est une question tendancieuse puisque nous sommes habitués à répondre que oui! Mon frère m'embête (attention, réplique de mon enfance : "Mammaaann, il m'a traitéééée!!", alias il m'a insulté, le il étant bien sûr mon frère), je bouillonne, je perds ma paix. Je suis donc soumise aux contraintes extérieures. Et pourtant, avec de l'entrainement (la méditation, pour ne citer qu'elle, + les lectures des sages + la récitation de mentras + l'introspection + l'élargissement de la conscience...) on peut parvenir à s'améliorer, à prendre de la distance avec ce qui nous arrive, ce qui nous touche et nous remue. Tout le monde n'est pas appelé à être un moine bouddhiste ou à devenir aussi léger qu'une plume. Mais chacun peut évoluer vers son bien. En apprenant à prendre du recul avec nos émotions et pensées (voir mes autres billets, notamment 'Le Poids qui pèse') afin de couper les chaînes nocives de nos associations mécaniques, on devient observateur de soi-même. Et oui, et là est le secret. Je me vois moi, j'entends l'autre qui me parle, qui m'attaque, mais je ne me sens pas blessé par lui. Je décide de préserver ma paix intérieure. Parce que c'est ce qui me permet de vivre heureux. 

Faut-il la guerre pour obtenir la paix? La sentence romaine 'Si vis pacem, para bellum' (Si tu veux la paix, prépare la guerre) est-elle juste? Même si l'on sait qu'elle a assuré la Pax romana, comment en est-on arrivé là? N'est-il pas absurde de penser se battre pour assurer sa tranquillité? Et pourtant il en est souvent comme ça, en tant que victime d'une agression, je me défends, je ne vais pas laisser l'autre me détruire. Ou j'anticipe une éventuelle agression du fait de l'attitude de l'autre, et je me défends d'emblée. C'est la peur qui est le moteur de toute ce mécanisme. L'autre va me faire du mal, il me regarde mal, il me rejette, donc je le blesse avant qu'il ait l'occasion de m'atteindre. Cela peut m'assurer une certaine tranquillité extérieure, un respect craintif de la part de l'autre. Mais qu'en est-il de l'intérieur?

Pour atteindre la paix, il nous faut acquérir en premier la patience. Afin d'être comme le canard, doux et imperméable. Il ne s'agit pas de devenir insensible au monde, pas du tout mais d'apprivoiser ses émotions et de savoir jouer avec sans en être esclave. Début de la sagesse.

Nous devons tous être des ambassadeurs de la paix, ce n'est pas un rôle réservé à celui qui en porte le titre. 




sábado, 29 de octubre de 2016

La Crea(r)tividad

Hoy, nueva publicación sobre un tema conocido, tratado y re-tratado/jubilado, que es bueno de recordar, de salir del armario de recuerdos: la creatividad.

Crear es imaginar y poner en ejecución un concepto nuevo, una idea nueva. Es así encontrar una solución original a un problema, sea un problema tipo ingenieria o una preocupación del día a día.
Así hay como una ebullición, ruedas que se ponen en movimiento, como un mecanismo que se aceita, una asociación de ideas que se hace...
La creatividad es como un científico loco o un artista inspirado, es una mamá quien hace malabarismos entre sus diferentes actividades, es un profesor que procura/intenta interesar a sus alumnos, es un hombre que quiere reanimar la llama... La creatividad es todo esto a la vez. 
Es lo que hace nuestra esencia humana.


La creatividad implica una flexibilidad del espíritu y del cuerpo. Necesita una apertura en el mundo exterior e interior. Es una paleta de colores que cambia a cada instante de la vida. Con el fin de adaptarse a las circunstancias exteriores. No adaptarse en el sentido de conformarse pero en el sentido de ampliar sus posibilidades de ascenso, de evolución. Es quedar en la acogida de lo que es, sin preocuparse demasiado para lo que viene.

En los clanes bobos o hipster, la tendencia es hacer el nuevo con viejo. En una esfera de influencia verde(ecologista) y de no despilfarrar, no tiramos más o tiramos ordenado (reciclaje). Se trata de no perder nada. Por otra parte esto me recuerda las comidas de mi infancia: " acaba tu plato, piensa en los niños que no tienen que comer. " La equidad es lo más importante. Y mi Mamou que jamás echa nada esto puede siempre servir. Es del recup(eración), esto permite no comprar inútil. Por ejemplo, mi pote a lápices y misceláneas cosméticas es en realidad un pote de dulce de leche... ¡ Vacío por supuesto! Un pequeño guiño creativo. Y podemos guardar sin acumular. Pero allí nos precipitamos en una otra brecha, la de la organización, del arreglo, de la casa. Podemos también retomar, coser, recolectar, compartir.

Crear es innovar. Crear es inventar.

Así como lo vimos más alto, la creatividad no es reservada para una clase particular de personas. La creatividad está bien más allá del arte aunque lo comprende. De hecho, la creatividad es humana. Es nuestra respiración diaria, nuestro margen de maniobra o nuestra vida, según cada uno. Posiblemente nos abandonemos a un conformismo que poco a poco asfixió nuestra creatividad (ver también el artículo sobre la Norma), o que es un mecanismo al cual no tenemos más atención. Y sin embargo esta parte de nosotros está muy allí. Nos empuja adelante y nos permite no aburrirnos. Ante una situación, me siento perdida. No sé en cual dirección ir, me siento molesta, en dificultades: ¿ que hacer? Después de la toma de conciencia de la situación, su análisis, una solución puede ser contemplada, o hasta varios. La mejor será adoptada. Es ser creativo.


Más allá de la creatividad de cada día, hay esta creatividad que me aprecia el corazón y el cuerpo: la pintura, pues las artes plásticas, y el arte en general. En las familias o a merced de ciertos encuentros de nuestras vidas, podemos tener la posibilidad de recibir una educación artística,  que sea teórica o practique. Desde mis 4 años pude asistir a un taller(de artes en " La Boite à Couleurs " y fue un período mágico de mi vida (rindo homenaje a *Marine *). ¡ Qué felicidad de poder desplegar su imaginación y su mundo interior sin juicio y sin nota!

A lo que tendía como objetivo, es que nadie nace genio. Por supuesto no somos iguales (afortunadamente) y nosotros nacemos con ciertas aptitudes. Y hay también la genética y el biológico que entran en cuenta. Negarlo sería bastante hipócrita. Pero lo que quiero decir es que el despertar a la belleza y al arte (o a las ciencias, a la Historia etc, sujetos que domino menos) es accesible a todos. Todos deberían poder sacar provecho de eso. Ciertos niños o jóvenes pueden sentirse frustrados en su medio/entorno de no tener acceso a este conocimiento o a estas actividades. Pero la Escuela está allí, así como numerosos centros abiertos. 
Sin embargo el límite de la escuela es que hay siempre esta noción de juicio del bono y del malo. Por supuesto se necesitan límites, es vital para la construcción personal, para la individuación (término heredado de Jung). La creatividad es atada/vinculada a la expresión personal, a atreverse a ser sí y a sacar lo que se tiene en el interior. Para poder abrirse/desarrollarse es bueno que goce de un entorno(medio ambiente) acogedor. 




ML<3

 Aunque numerosos artistas se construyeron en oposición a su medio, se construyeron o encontrado un medio que se les parecía.

¡ Todo esto para decir que la creatividad, todos la llevamos en nosotros, y que pide sólo aumentar! Para llegar a un cierto resultado artístico, hay unas horas de trabajo. Por ejemplo con el dibujo, comenzamos a niño a colorear motivos simples, hacemos dibujos libres con flores, casas, barcos, aviones, persuadidos por lo que representamos. Y luego comenzamos a tomar cursos, volvemos a copiar a partir de una foto, a partir de una imagen, a partir de un modelo vivo. ¡ Y luego nos expresamos a nuestra manera! ¡ Es un proceso, un trabajo! Algúnos jamás toman curso sino se entrenan mucho y mejoran tan a medida/poco a poco.

Crear esto podría ser también crear un mundo nuevo. ¿ Cómo hacer? Podemos hablar de política, de científico, de ecológica... Y podemos también comenzar por mirarnos el ombligo y ponernos sobre/en el camino del cambio personal, del cambio interior, de la visión diferente y bella. Les propongo un libro que me tocó mucho: el Alma del mundo de F. Lenoir. Sería pues crearse como ser humano, recrearse cada día. Crearse y crear para no dejar de existir, para estar en el flujo energético de la vida.

Renovarse sin cesar, esto puede ser opresivo. ¿ Por qué no podemos guardar las cosas tales como son? ¡ Estamos bien así! Evidentemente, no se trata de poner patas arriba para poner patas arriba sino de mantener nuestra conciencia alerta, de ser/estar allí, escuchando nuestra voz / vía interior y de aceptar el cambio si nos viene. ¿ Por qué no? Ser creativo sin agitar el aire. Atreverse. Equivocarse. Empezar de nuevo. Atreverse.

¡ Mostrar al mundo a quien somos! ¡ La libertad está allí!


No vacile en visitar mi página facebook: ¡ Marie Liesse Liefheart!

martes, 25 de octubre de 2016

La CréA(r)tivité

Aujourd'hui, nouveau billet sur un sujet connu, traité et re-traité, qu'il est bon de rappeler, de sortir de l'armoire des souvenirs: la créativité.

Créer c'est imaginer et mettre en oeuvre un concept nouveau, une idée neuve. C'est aussi trouver une solution originale à un problème, que ce soit un problème type ingénieur ou un tracas du quotidien.
Ainsi il y a comme une ébullition, des rouages qui se mettent en branle, comme un mécanisme qui s'huile, une association d'idées qui se fait...
La créativité c'est comme un savant fou ou un artiste inspiré, c'est une maman qui jongle entre ses différentes activités, c'est un professeur qui cherche à intéresser ses élèves, c'est un homme qui veut ranimer la flamme... La créativité c'est tout ça à la fois. 
C'est ce qui fait notre essence humaine.

La créativité implique une souplesse de l'esprit et du corps. Elle nécessite une ouverture au monde extérieur et intérieur. C'est une palette de couleurs qui change à chaque instant de la vie. Dans le but de s'adapter aux circonstances extérieures. Pas s'adapter dans le sens de se conformer mais dans le sens d'amplifier ses possibilités d'avancement, d'évolution. C'est demeurer dans l'accueil de ce qui est sans se préoccuper outre mesure pour ce qui vient. 

Dans les clans bobos ou hipster, la tendance est de faire du neuf avec du vieux. Dans une mouvance écolo et de non gaspillage, on ne jette plus ou on jette ordonné. Il s'agit de ne rien perdre, ne pas gaspiller. D'ailleurs ça me rappelle les repas de mon enfance: "Finis ton assiette, pense aux enfants qui n'ont pas à manger." Équité est le maître mot. Et ma Mamou qui ne jette jamais rien...ça peut toujours servir. C'est de la récup, cela permet de ne pas acheter inutile. Par exemple, mon pot à crayons et divers cosmétiques est en réalité un pot de dulce de leche...vide bien sûr! Un petit clin d'oeil créatifEt on peut garder sans accumuler. Mais là on s'engouffre dans une autre brèche, celle de l'organisation, du rangement, de la maison. On peut aussi repriser, recoudre, collecter, partager. 

Créer c'est innover. Créer c'est inventer.

Comme nous l'avons vu plus haut, la créativité n'est pas réservée à une classe particulière de personnes. La créativité va bien au-delà de l'art même si elle le comprend. En effet, la créativité est humaine. Elle est notre respiration quotidienne, notre marge de manoeuvre ou notre vie, selon chacun. Peut-être que nous nous sommes laissés aller à un conformisme qui peu à peu a étouffé notre créativité (voir aussi l'article sur la Norme), ou que c'est un mécanisme auquel nous ne faisons plus attention au quotidien. Et pourtant cette partie de nous est bien là. Elle nous pousse en avant et nous permet de ne pas nous morfondre. Face à telle ou telle situation, je bloque. Je me sens perdue. Je ne sais pas dans quelle direction aller, je me sens gêné, oppressé: que faire? Après la prise de conscience de la situation, son analyse, une solution peut être envisagée, ou même plusieurs. La meilleure sera adoptée. C'est être créatif.

Au-delà de la créativité de chaque jour, il y a cette créativité qui me tient au coeur et au corps: la peinture, donc les arts plastiques, et l'art en général. Dans les familles ou au gré de certaines rencontres de nos vies, nous pouvons avoir la chance de recevoir une éducation artistique, qu'elle soit théorique ou pratique. Dès mes 4 ans j'ai pu assister à un atelier d'arts à la"Boite à Couleurs" et ce fut une période magique de ma vie (je rends hommage à *Marine*). Quel bonheur de pouvoir déployer son imagination et son monde intérieur sans jugement et sans note!

Ce à quoi je voudrais en venir, c'est que personne ne naît génie. Bien sûr nous ne sommes pas égaux-et heureusement-nous naissons avec certaines aptitudes. Et il y a aussi le génétique et le biologique qui entrent en ligne de compte. Le nier serait assez hypocrite. Mais ce que je veux dire c'est que l'éveil à la beauté et à l'art (ou aux sciences, à l'Histoire etc, sujets que je maîtrise moins) est accessible à tous. Tous devraient pouvoir en profiter. Certains enfants ou jeunes peuvent se sentir frustrés dans leur milieu de ne pas avoir accès à cette connaissance ou à ces activités. Mais l'Ecole est là, ainsi que de nombreux centres ouverts. 
Cependant la limite de l'école est qu'il y a toujours cette notion de jugement du bon et du mauvais. Bien sûr il faut des limites, c'est vital pour la construction personnelle, pour l'individuation (terme hérité de Jung). La créativité est liée à l'expression personnelle, à oser être soi et sortir ce que l'on a à l'intérieur. Pour pouvoir s'épanouir il est bon qu'elle bénéficie d'un environnement accueillant. Même si de nombreux artistes se sont construits en opposition à leur milieu, ils se sont construit ou trouvé un milieu qui leur ressemblait.

Tout cela pour dire que la créativité, nous la portons tous en nous, et qu'elle ne demande qu'à grandir! Pour arriver à un certain résultat artistique, il y a des heures de travail. Par exemple en dessin, on commence enfant à colorier des motifs simples, on fait des dessins libres avec des fleurs, des maisons, des bateaux, des avions, persuadés de ce que l'on représente. Et ensuite on commence à prendre des cours, on recopie à partir d'une photo, d'une image, d'un modèle vivant. Et puis on s'exprime à sa manière! C'est un processus, un travail! Certain ne prennent jamais de cours mais s'entraînent beaucoup et se perfectionnent ainsi au fur et à mesure.

Créer cela pourrait être aussi créer un monde nouveau. Comment faire? On peut parler de politique, de scientifique, d'écologique... Et on peut aussi commencer par se regarder le nombril et se mettre sur le chemin du changement personnel, du changement intérieur, de la vision différente et belle. Je vous propose un livre qui m'a beaucoup touchée l’Âme du monde de F. Lenoir. Ce serait donc se créer comme être humain, se recréer chaque jour. Se créer et créer pour ne pas cesser d'exister, pour être dans le flux énergétique de la vie.

Sans cesse se renouveler, cela peut être oppressant. Pourquoi ne peut-on pas garder les choses telles qu'elles sont? On est bien ainsi! Evidemment, il ne s'agit pas de chambouler pour chambouler mais de maintenir notre conscience en éveil, d'être là, prêt à écouter notre voix / voie intérieure et d'accepter le changement s'il vient à nous. Pourquoi pas? Etre créatif sans brasser de l'air. Oser. Se tromper. Recommencer. Oser.

Montrer au monde qui l'on est! La liberté est là!

N'hésitez pas à visiter ma page facebook: Marie Liesse Liefheart!



viernes, 21 de octubre de 2016

El sufrimiento doloroso

Queridos tod@s y cada uno, de vuelta con nuestra publicación semanal. ¿ De qué se trata esta vez? De un tema lleno de significado, un sujeto importante...

El sufrimiento
en relación con el dolor. Es lo que hace daño, lo que hace salir de nuestro estado de sueño, para ponernos en un estado de incomodidad corporal y/o psicológica, algo que sea pasado o que nos amenaza.

¿ Qué es sufrir?
En su cuerpo, su corazón, su espíritu. En el cuerpo: las pequeñas herridas diarias, de los dolores a las enfermedades crónicas, los dolores agudos a los lancinantes...
El camino del dolor es conocido como un mensaje nervioso enviado a partir de una lesión al cerebro donde realmente se hace dolor. Es transportado en vehículo así a lo largo de los nervios periféricos donde la intensidad es posiblemente modulada. Luego pasa por la médula espinal y llega por fin al cerebro (tálamo y corteza). 
¡ La buena noticia es que el organismo crea sus propias sustancias antidolor, llamadas morfinas naturales: endorfinas!
Cuando el espíritu y el cuerpo son atados, uno hace mal al otro, conectados como gemelos. Es un corazón a cuerpo donde el mental desempeña un papel importante. El cuerpo puede hacerse enfermo si el espíritu no se reposa...


¿ Hasta dónde podemos sufrir? ¿ Cómo sufrimos?
La actitud de cada uno hacia el dolor. La escala del dolor es codificada de forma diferente por cada persona. Soportamos más o menos bien las agresiones exteriores. Esto es debido a nuestro metabolismo, a las defensas establecidas para protegerse, sin duda depende también de los momentos de la vida (podemos ser más o menos vulnerables), de nuestra situación de vida, de nuestra higiene de vida, pero también de nuestra educación frente al dolor.


¿ Necesitamos sufrir? El sufrimiento es inherente al ser humano. 
En el hedonismo el bien y el mal residen en el placer y el dolor. Para los epicúreos, se trata más de prevenir el sufrimiento, la tranquilidad es sinónimo de felicidad. Y para el estoicismo, el control de sí mismo - hasta delante de los peores dolores- es solicitado.


¿ Por qué sufrir? 
El dolor es una señal de alarma. Pone en alerta y permite protegerse. Un estímulo desagradable provoca una reacción de defensa.
En la Biblia, el sufrimiento es atado al pecado original. El Hombre ha sido castigado por su culpa. Pero Jesús lo salva por su compasión ilimitada. Se entrega sobre la cruz para ganar el perdón.
Para los musulmanes, Dios dio el sufrimiento y también los medios para luchar contra: la oración y la medicina.
Y en las espiritualidades orientales, la espiritualidad permite librarse del dolor. 
El sufrimiento estaría como un pasaje en la vida del ser humano, está pasando en la existencia. Sin duda apreciamos mejor el día después de la noche, la alegría después de la pena, la salud después de la enfermedad, la calma después de la tempestad, la luz al cabo del túnel, la felicidad después de la desgracia. Todo es efímero.
Esto nos permite sentir como ser humano. Tener emociones, sentimientos. Las ganas de vivir, de avanzar.


¿ Quién sufre? Yo.
¿ Quién me hace sufrir? Imagino en el caso de un sufrimiento atado a un conflicto, por ejemplo. ¿ El otro? Reacciono a un estímulo exterior / interior. ¿ Realmente puedo hacer llevar a otro toda la carga? ¿ En cuál medida? YO siento el sufrimiento. "Acción:Reacción". La reacción es comprometida bajo el efecto de la emoción. ¿ Qué el otro tocó en mi que me hace reaccionar, reaccionar así? ¿ Qué me reenvía el otro que me hace daño, que me molesta, que me pone en peligro?
¿ Podemos no reaccionar? ¿ O reaccionar de otro modo? Es una práctica...
El sufrimiento sería debido a una insatisfacción fundamental engendrada por una negativa de ver la realidad tal que es (Budismo). Esta idea es fundamental para mí. Es el aprendizaje de vivir en el momento presente. 
En la depresión por ejemplo, se coloca un círculo vicioso que nos hace enfocarnos en lo que no va, lo que carece de nosotros, lo que no funciona como lo querríamos. Poco a poco nos hacemos como obseso por este aspecto negativo para no conseguir más animarse con las pequeñas felicidades diarias. Y se coloca una inercia. Y una tristeza crónica.


¿ Debemos aceptar el sufrimiento? ¿ O hacer nuestra vida una guerra infinita?
Mención especial a Atenea, diosa de la guerra justa.

¿ Que hacer de este sufrimiento? 

Debemos aprender a acogerlo. Luchar contra el negándolo,  sólo lo amplía.
Lo hacer consciente para que no se exprese de manera desviada, como la somatización. 
Aprender una lección, sin duda con la distancia, con el tiempo que nos hace relativizar. Contemplarlo como una experiencia de vida, una nueva piedra a nuestro edificio, un lugar por el cual somos ya pasados, el cual podrá servirnos en el futuro, o servir a alguien. 
Tratarlo luego, propondré siempre la meditación (ver mis publicaciones precedentes).
Transformarlo, sublimarlo: el Arte, las artes, el juego, la risa para dar algunas pistas.
Alejarse de objetos de sufrimiento si es insoportable. Todo no es aceptable. Persona, Entorno tóxicos, Placeres efímeros, camino que no es nuestro versus " ser masoquista " y quedarse por culpabilidad, vergüenza, miedo, una racionalización extrema... todos estos sentimientos que no nos sacan hacia arriba, que van en contra de nuestra belleza y dignidad humana. Esto no quiere decir que haya que negarla. Ya vimos que lo que es asfixiado acababa por gritar un bello día.

Compartir este dolor con otras personas para hacerlo más leve. 
Con un terapeuta también!



Hasta la proxima semana!

miércoles, 19 de octubre de 2016

la Souffrance douloureuse

Chers tous et chacun, me voilà de retour avec notre billet hebdomadaire. De quoi s'agit-il cette fois-ci? D'un thème sans doute lourd mais de sens, un sujet de taille...

La souffrance 
en lien avec la douleur. C'est ce qui fait mal, ce qui nous fait sortir de notre état de veille, pour nous mettre dans un état d'inconfort corporel et/ou psychologique, quelque chose qui est advenu ou qui nous menace.

Qu'est-ce que souffrir?
Dans son corps, son cœur, son esprit. Dans le corps: les bobos quotidiens, des douleurs aux maladies chroniques, des douleurs aiguës aux lancinantes...
Le chemin de la douleur est connu comme un message nerveux envoyé à partir d'une lésion au cerveau où il devient réellement douleur. Il est ainsi véhiculé le long des nerfs périphériques où l'intensité peut-être modulée. Puis il passe par la moelle épinière et arrive enfin au cerveau (thalamus et cortex). 
La bonne nouvelle c'est que l'organisme crée ses propres substances anti-douleur, des morphines naturelles appelées endorphines!
Quand l'esprit et le corps sont liés, l'un fait mal à l'autre, comme des jumeaux ils sont connectés. C'est un coeur à corps où le mental joue un rôle important. Le corps peut se rendre malade si l'esprit ne se repose pas...

Jusqu'où peut-on souffrir? Comment souffre-t-on?
L'attitude de chacun envers la douleur. L'échelle de la douleur est codée différemment par chaque personne. On supporte plus ou moins bien les agressions extérieures. Cela est dû à notre métabolisme, aux défenses que l'on a mises en place pour se protéger, sans doute aussi des moments de la vie (on peut être plus ou moins vulnérable), à notre situation de vie, à notre hygiène de vie, mais aussi à notre éducation face à la douleur.

A-t-on besoin de souffrir? La souffrance est inhérente à l'être humain. 
Dans l'hédonisme le bon et le mauvais résident dans le plaisir et la douleur. Pour les épicuriens, il s'agit plus de prévenir la souffrance, la tranquillité étant synonyme de bonheur. Et pour le stoïcisme, la maîtrise de soi -même devant les pires douleurs- est de mise.

Pourquoi souffrir? 
La douleur est un signal d'alarme. Elle met en alerte et permet de se protéger. Un stimulus désagréable entraîne une réaction de défense.
Dans la Bible, la souffrance est liée au péché originel. L'Homme a été puni de sa faute. Mais Jésus le sauve par sa compassion illimitée. Il se livre sur la croix pour le racheter.
Pour les musulmans, Dieu a donné la souffrance et aussi les moyens pour lutter contre: la prière et la médecine.
Et dans les spiritualités orientales, la spiritualité permet de s'affranchir de la douleur. 
La souffrance serait comme un passage dans la vie de l'être humain, de passage dans l'existence. Sans doute on apprécie mieux le jour après la nuit, la joie après la peine, la santé après la maladie, le calme après la tempête, la lumière au bout du tunnel, le bonheur après le malheur. Tout est éphémère.
Cela nous permet de ressentir en tant qu'être humain. Avoir des émotions, des sentiments. L'envie de vivre, d'avancer.

Qui souffre? Moi.
Qui me fait souffrir? J'imagine dans le cas d'une souffrance liée à un conflit, par exemple.  L'autre? Je réagis à un stimulus extérieur/intérieur. Puis-je réellement faire porter à l'autre toute la charge? Dans quelle mesure? JE ressens la souffrance. "Action:Réaction". La réaction est engagée sous le coup de l'émotion. Qu'est-ce que l'autre a touché chez moi qui me fait réagir, réagir ainsi? Qu'est-ce que l'autre me renvoie qui me fait mal, qui me dérange, qui me remet en cause?
Peut-on ne pas réagir? Ou réagir autrement?C'est une pratique...
La souffrance serait due à une insatisfaction fondamentale engendrée par un refus de voir la réalité telle qu'elle est (Bouddhisme). Cette idée est fondamentale pour moi. C'est l'apprentissage du vivre dans le moment présent. 
Dans la dépression par exemple, se met en place un cercle vicieux qui nous fait nous focaliser sur ce qui ne va pas, ce qui nous manque, ce qui ne fonctionne pas comme on le voudrait. Peu à peu on devient comme obsédé par cet aspect négatif pour ne plus réussir à s'animer avec les petits bonheurs quotidiens. Et se met en place une inertie. Et une tristesse chronique.

Doit-on accepter la souffrance? ou faire de notre vie une guerre sans fin?
Mention spéciale à  Athéna, déesse de la guerre juste.

Que faire de cette souffrance? Nous devons apprendre à l'accueillir. Lutter contre elle en la refusant ne fait que l'amplifier.
La conscientiser pour ne pas qu'elle s'exprimer d'une manière détournée, comme la somatisation. 
En apprendre quelque chose sans doute avec le recul, avec le temps qui nous fait relativiser. L'envisager comme une expérience de vie, une nouvelle pierre à notre édifice, un lieu par lequel nous sommes déjà passé, qui pourra nous servir dans le futur, ou à un autre. 
La traiter ensuite je proposerai toujours la méditation...(voir mes publications précédentes).
La transformer, la sublimer: l'Art, les arts, le jeu, le rire...pour donner quelques pistes.
S'éloigner des objets de souffrance si c'est insupportable. Tout n'est pas acceptable. Personne, Environnement toxique, Plaisirs éphémères, chemin qui n'est pas le notre...versus "être maso" et rester par culpabilité, honte, peur, une rationalisation extrême... tous ces sentiments qui ne nous tirent pas vers le haut, qui vont à l'encontre de notre beauté et dignité humaine. Cela ne veut pas dire qu'il faille la nier. Nous avons déjà vu que ce qui est étouffé finit par crier un beau jour.
La vie est activité.

Sur cette note positive, je vous laisse et vous dis à la semaine prochaine!

martes, 11 de octubre de 2016

La NormA enOrme.


De regreso (para jugarles una broma de buen gusto) con felicidad para una nueva publicación. Hoy quisiera abordar un tema a lo que nos enfrentamos en la vida cotidiana. Mi interés por este tema se remonta años atrás, cuando era niña y que sentía una disparidad con las personas de mi edad. No voy a hacer mi psicoanálisis acá, solo poner en el contexto. Y creo que esta sensación puede aumentar durante la adolescencia. Trato de este patrón de comportamiento que se debe guardar: la Norma.


"Cualquier persona normal es de hecho sólo medianamente normal, su Yo se acerca al del psicótico en tal o tal parte, en una medida más o menos grande. " (Freud, El Análisis terminado y el Análisis infinito, 1937)

¿Qué es una norma? Varias definiciones son posibles. 
Propongo una lista no exhaustiva. Como siempre, la idea es de abrir una vía, aportar mi punto de vista, permitir un intercambio de ideas, simplemente. 

En derecho, la norma son las leyes, los códigos y las costumbres. Se encuentran en las constituciones, las legislaciones, las ordenanzas, los mandatos. 

La norma es el modelo, lo que se debe seguir, lo que está erigido en ejemplo según criterios muy precisos y preestablecidos. 
De allí podemos hablar de lo que es "correcto". Hay el políticamente correcto claro, pero también el históricamente correcto, lo que es dicho, lo que es callado, lo que está enseñado o no, y como. Y es un cálculo erróneo porque sabemos que lo que es latente vuelve a salir de una manera u otra. El bumerán vuelve al remitente. Sembramos lo que cosechamos ¿verdad? 

El término "norma" viene del latín "norma" que significa "escuadra". Hablamos bien de algo recto, de un instrumento de medida, que permite trazar de manera impecable. Recordemos nuestros ejercicios de geometría en la escuela que nos daban  placer o que al contrario nos causaban desesperación...

Esto también hace resonancia en mi historia personal con una divisa bien medida "in medio stat virtus." Alias, el medio justo es fuente de equilibrio. Y es bastante verdad. Es justo. Hasta cierto punto. Porque no habría que llegar a asfixiar la creatividad que es inherente al ser humano, que es su respiración, su vida en definitiva. 
Finalmente, lo que está en la norma es lo que entra dentro del molde, forzado o no, lo que no es retorcido, lo que está conforme con la regla, lo que no desarregla, lo que satisface a las leyes reconocidas.

La norma es un concepto estadístico, es un dato cifrado. Lo vemos en psicología, con el uso de las pruebas que cuantificamos con la curva de Gauss. Los individuos que son anotados más allá o por debajo de una cifra no están en la norma. Es pues, un instrumento a utilizar con mucha precaución, con el fin de evitar el etiquetado abusivo de las personas a base de diagnósticos más o menos arbitrarios, o simplemente basados en cifras (insuficiente). 

¿Qué es estar en la norma? ¿Estar en la norma, en relación con qué? Con sí mismo (con esta norma que se impone) y con los otros. Norma interior y exterior pues. ¿Cómo aceptar la paradoja? ¿Estamos listos? La norma está codificada en la cultura y en el tiempo. Las normas cambian con las civilizaciones. De ahí de ser normal o no lo ser, hay sólo un paso.. 

La norma cuando es un diagnóstico tiene un poder fuerte. La psiquiatría puede utilizar a la gente, esclavizarles, encerrarles, imponerles silencio si desarreglan de una manera u otra. 

Con relación a la enfermedad, el normal sería la ausencia de patología. De esta visión maniquea evolucionamos hacia la idea de continuum entre el normal y el patológico (una gran aportación de Freud). Así el sufrimiento psíquico es contemplado como participar de la esencia de la naturaleza humana. El ser humano sigue un camino que jamás es rectilíneo como una derecha de un cuaderno de alumno bien anotado. Puede ser fuerte, puede descubrirse debilidades. Y queda siempre el mismo ser humano. La locura no es reservada para algunos, forma parte de nosotros.

Para ir más lejos, plantaría la debilidad como necesaria a nuestro equilibrio (querido equilibrio, somos unos funámbulos finalmente). En el momento de una pérdida o de una separación, el trabajo del duelo se engancha y necesita una fase de depresión para elaborarse. En aquel momento no podemos calificar esta depresión pasajera de patológica. Lo sería si se prolongue.
¿Que hacemos este grano de locura que llevamos todos adentro?
Esta idea es muy importante y portadora de un sentido fuerte que todavía molesta algunos. 

Nos lleva hacia el sentimiento del miedo. El miedo de la diferencia, del Otro. ¿Quién es este otro? Es el cuerpo extraño que no debería estar allí. En realidad tenemos miedo de nosotros mismos en el otro, de Yo en el otro. Me explico, tenemos miedo poder ser así, como este otro el que nos molesta, el que sale del camino trillado, el que fija su diferencia, el que sufre. Lo negamos, lo aislamos. 
Y este miedo nos conduce a la desestimación ya que tenemos miedo de lo que nos reenvía el otro, no queremos estar como él, tenemos miedo parecerse a él. 
Se convierte en el que concentra nuestros miedos, la pesadilla.

Esto puede verificarse por ejemplo cuando cruzamos a un vagabundo; hacemos un rodeo, lo evitamos de la mirada, lo ignoramos. Esta representación deshumanizada de los seres plantea un real problema. Ya que si no se reconoce el otro como un ser humano, entonces todo se vuelve posible, hay inmunidad.  

La norma  es también codificada moralmente. Finalmente que está en la norma es bien y lo que sale de eso es malo. Y naturalmente interviene el juicio, " lo que éste hace es malo, no respeta tal o tal regla, tal criterio, tal norma " o, al contrario, " es un hombre derecho " (ver el sentido de las expresiones)... ¿ Quién puede juzgar en realidad o de verdad? 
En filosofía, una norma no es verdadera ni falsa ya que prescribe y no describe. 

Demasiada normalidad mata la normalidad, que finalmente sería el hecho de poder levantarse después de haber caído. Podemos añadir a eso como referencias la capacidad de poder amar y trabajar. ¡Existen en efecto patologías de la normalidad! Winnicott (pediatra, psiquiatra y psicoanalista británico, siglo XX) trabajó la cuestión de "falso-self". Éste se forma de una sumisión complaciente a las esperas del entorno familiar y social. El Sujeto es adaptado por cierto pero deja morir su creatividad. Es más o menos la máscara que llevamos, que nos forjamos con los años. Este arreglo puede volverse patológico en un entorno que no es portador.

Es lo que expresa Joyce McDougall (psicoanalista neozelandesa, siglo XX), en su libro Informe para una cierta anormalidad: "Para salvaguardar el derecho a existir, sólo o con otro, sin temor a perderse, a caer en la depresión o a disolverse en la angustia, un edificio psíquico se creó, se construyó por la magia infantil, megalomaniaco e impotente medios de niño para hacer frente a una vida de adulto. Este modo de vivir puede aparecer para los otros como una existencia loca o incoherente, y el sujeto como actuando inexplicablemente o excesivamente ausente; pero el que habita este edificio, aun cuando la estructura apremiante de éste devuelve la existencia casi insoportable, no va renunciar a eso alegremente (salvo decisión de su parte de dejar la vida). Porque, allí por lo menos, en el seno de este edificio, la supervivencia es posible."

Y sin embargo necesitamos la norma, necesitamos indicaciones para nosotros mismos como individuos relativamente sanos, para ayudar a reparar unos sufrimientos en algunos, y para la sociedad. Lo que se tiene que interrogar es la naturaleza de estas normas, sobre lo que se fundan y en que ayudan al ser humano en vez de perjudicarle. 

El equilibrio psíquico permanece el de cada uno. La idea es de funcionar de manera flexible para no romperse frente a la adversidad. Nuestro camino es reapropiarse nuestra manera personal de funcionar. Y para esto de instaurar una dinámica positiva entre nosotros y nuestro entorno.

Ejemplo de la homosexualidad (considerada como desviación, con relación a una norma, calificada por "perversión" por algunos), por Joyce McDougall (conversación con Marie-Rose Moro, en Carnets Psy, disponible en el internet): "Escribí un artículo que puso en marcha reacciones muy negativas en el seno de la Sociedad:"¿pero por qué toma a estos perversos en análisis?" Respondí: " ¿cómo puede hablar así de seres humanos, porque no tienen su sexualidad?". He sido indignada. El papel del psicoanalista es ayudar a cada uno que descubre su verdad. Si su verdad es la orientación homosexual, si el o ella lo asume. Sino, si es defensivo, que el busca, que ella busca, por fin. Puedo darle el ejemplo de una mujer lesbiana y creativa, pero que vino en análisis porque estuvo bloqueada en su creatividad. Esta mujer vino en consecuencia de una ruptura en una relación amorosa extremadamente preciosa para ella. Hay un lazo entre la identidad sexual y la creatividad. Para comprender los procesos de creatividad, desarrollé la idea que hay que ser hombre y mujer, que hay que asumir todo lo que es, todo lo que tiene, todo lo que le gustaría ser y tener para producir. Hay que crear con las partes masculinas y las partes femeninas en nosotros. Entonces, trabajé un buen momento con ella y produjo un libro, luego otro... "



Hablé mucho esta vez, les dejo digerir y hasta la proxima semana!


La NOrMe énOrme.

De retour (pour vous jouer de bons tours) avec bonheur pour un nouveau billet. 
Aujourd'hui, j'aimerais aborder un sujet auquel nous nous confrontons au quotidien. Mon intérêt pour ce thème remonte à bien longtemps, lorsque déjà petite je me sentais en décalage avec les personnes de mon âge. Je ne vais pas faire ma psychanalyse ici, seulement une remise dans le contexte. Et je pense que cette sensation peut s'accentuer avec le passage de l'adolescence. Je parle de cette ligne de conduite qui se doit d'être observée: la Norme...

"Toute personne normale n'est en fait que moyennement normale, son Moi se rapproche de celui du psychotique dans telle ou telle partie, dans une plus ou moins grande mesure."(Freud, L'Analyse finie et l'Analyse infinie, 1937)

Qu'est-ce qu'une norme? Plusieurs définitions sont possibles. J'en proposerai une liste non exhaustive.  Comme toujours l'idée est d'ouvrir une voie, d'apporter mon point de vue, de permettre un échange idée, simplement. 

En droit, la norme ce sont les lois, les codes, les coutumes. On les retrouve dans les constitutions, les législations, les ordonnances. 

La norme est le modèle, ce qui doit être suivi, ce qui est érigé en exemple selon des critères bien précis et préétablis. De là on peut parler de ce qui est "correct". Il y a le politiquement correct bien sûr, mais aussi l'historiquement correct, ce qui est dit, ce qui est tu, ce qui est enseigné ou pas, et comment. Et c'est un mauvais calcul puisque l'on sait bien que ce qui est latent fini par ressortir d'une façon ou d'une autre. Le boomerang revient à l'envoyeur. Ou l'on récolte ce que l'on sème, n'est-ce pas? 

Le terme "norme" vient du latin "norma" qui signifie "équerre". On parle bien de quelque chose de droit, un instrument de mesure, qui permet de tracer de façon impeccable. Rappelons-nous nos exercices de géométrie à l'école dont on retirait du plaisir ou qui au contraire nous causaient du désespoir...
Cela fait également résonance dans mon histoire personnelle avec une devise bien mesurée "in medio stat virtus". Alias, le juste milieu est source d'équilibre. Et c'est assez vrai. C'est juste. Dans une certaine mesure. Parce qu'il ne faudrait pas en venir à étouffer la créativité qui est inhérente à l'être humain, qui est sa respiration, sa vie en définitive. 
Finalement, ce qui est dans la norme est ce qui rentre dans le moule, forcé ou non, ce qui n'est pas tordu, ce qui est conforme-à la règle, ce qui ne dérange pas, ce qui satisfait aux lois reconnues.

La norme est un concept statistique, c'est une donnée chiffrée. On le voit en psychologie, avec l'usage des tests que l'on quantifie avec la courbe de Gauss. Les individus qui sont notés au-delà ou en-deçà d'un chiffre ne sont pas dans la norme. C'est donc, cela va sans dire, un instrument à utiliser avec beaucoup de précaution, afin d'éviter l'étiquetage abusif des personnes à coup de diagnostics plus ou moins arbitraires, ou simplement basés sur des chiffres (insuffisant).

Qu'est-ce qu'être dans la norme? Etre dans la norme, par rapport à quoi? A soi-même (à cette norme que l'on s'impose) et aux autres. Norme intérieure et extérieure donc. 
Comment accepter le paradoxe? Sommes-nous prêts?

La norme est codée dans la culture et dans le temps. Les normes changent avec les civilisations. De là d'être normal à ne pas l'être, il n'y a qu'un pas..

La norme lorsqu'elle est diagnostique a un fort pouvoir. La psychiatrie peut utiliser les gens, les asservir, les enfermer, les faire taire s'ils dérangent d'une manière ou d'une autre.

Par rapport à la maladie, le normal serait l'absence de pathologie. De cette vision manichéenne nous avons évolué vers l'idée de continuum entre le normal et le pathologique (un grand apport de Freud). Ainsi la souffrance psychique est envisagée comme participant de l'essence de la nature humaine. L'être humain suit un chemin qui n'est jamais rectiligne comme une droite d'un cahier d'écolier bien noté. Il peut être fort, il peut se découvrir des faiblesses. Et il reste toujours le même être humain. La folie n'est pas réservée à certains ou certaines, elle fait partie de nous. 
Pour aller plus loin, je planterais la faiblesse comme nécessaire à notre équilibre (cher équilibre, nous sommes des funambules finalement). Lors d'une perte ou d'une séparation, le travail du deuil s'enclenche et nécessite une phase de dépression pour s'élaborer. A ce moment-là on ne peut qualifier cette dépression passagère de pathologique. Elle le serait si elle se prolongeait. 
Que faisons-nous de ce grain de folie que nous portons tous à l'intérieur? 
Cette idée est très importante et porteuse d'un sens fort qui dérange toujours certains. 
Elle nous mène vers le sentiment de la peur. La peur de la différence, de l'Autre. Qui est cet autre? C'est le corps étranger qui ne devrait pas être là. 
En réalité nous avons peur de nous-même dans l'autre, de Moi dans l'autre. Je m'explique, nous avons peur de pouvoir être ainsi, comme cet autre qui nous dérange, qui sort du sentier battu, qui affiche sa différence, qui souffre. Nous le refusons, nous l'ostracisons.
Et cette peur nous conduit au rejet puisque nous avons peur de ce que nous renvoie l'autre, nous ne voulons pas être comme lui, nous avons peur de lui ressembler. Il devient celui qui concentre nos peurs, la bête noire. 
Cela peut se vérifier par exemple lorsque nous croisons un clochard; nous faisons un détour, nous l'évitons du regard, nous l'ignorons.
Cette représentation déshumanisée des êtres pose un réel problème. Puisque si l'on ne reconnaît pas l'autre comme un être humain, alors tout devient possible, il y a immunité. 

La norme est également codée moralement. Finalement ce qui est dans la norme est bien et ce qui en sort est mauvais, mal. Et naturellement intervient le jugement, "ce que celui-ci fait est mal, il ne respecte pas telle ou telle règle, tel critère, telle norme" ou, au contraire,  "c'est un homme droit"(voir le sens des expressions)...Qui peut juger en réalité ou en vérité? En philosophie, une norme n'est ni vraie ni fausse puisqu'elle prescrit et ne décrit pas. 

Trop de normalité tue la normalité, qui finalement serait le fait de pouvoir se relever après être tombé. On peut y ajouter comme références la capacité à pouvoir aimer et travailler. 
Il existent en effet des pathologies de la normalité! Winnicott (pédiatre, psychiatre et psychanalyste britannique,XXème siècle) a travaillé la question du "faux-self". Celui-ci se forme d'une soumission complaisante aux attentes de l'environnement familial et social. Le Sujet est adapté certes mais il laisse mourir sa créativité. C'est plus ou moins le masque que nous portons, que nous nous sommes forgé avec les années. Cet arrangement peut devenir pathologique dans un environnement qui n'est pas porteur. C'est ce qu'exprime Joyce McDougall (psychanalyste néozélandaise, XXème siècle), dans son livre Plaidoyer pour une certaine anormalité: "Pour sauvegarder le droit d'exister, seul ou avec autrui, sans crainte de se perdre, de sombrer dans la dépression ou de se dissoudre dans l'angoisse, un édifice psychique s'est créé, construit par la magie infantile, mégalomaniaque et impuissante moyens d'enfant pour faire face à une vie d'adulte. Cette façon de vivre peut apparaître aux autres comme une existence folle ou incohérente, et le sujet comme inexplicablement agissant ou excessivement absent; mais celui qui habite cet édifice, quand bien même la structure contraignante de celui-ci rend l'existence quasi invivable, ne va pas y renoncer allègrement (sauf décision de sa part de quitter la vie). Car, là du moins, au sein de cet édifice, la survie est possible".

Et pourtant nous avons besoin de la norme, nous avons besoin de repères pour nous-mêmes en tant qu'individus relativement sains, pour aider à repérer des souffrances chez certains, et pour la société. Ce qui est à questionner est la nature de ces normes, sur quoi elles se fondent et en quoi elles aident l'être humain plus qu'elles ne le desservent. 
L'équilibre psychique demeure celui du chacun. L'idée est de fonctionner de manière souple pour ne pas se casser face à l'adversité. Notre chemin est de nous réapproprier notre manière propre de fonctionner. Et pour cela d'instaurer une dynamique positive entre nous et notre environnement. 

Exemple de l'homosexualité (considérée comme déviance par rapport à une norme, qualifiée de "perversion" par certains), considérée par Joyce McDougall (entretien avec Marie-Rose Moro, dans Carnets Psy, disponible sur internet): " j'ai écrit un article qui a déclenché des réactions très négatives au sein de la Société : « Mais pourquoi vous prenez ces pervers en analyse ? ». J'ai répondu : « Comment pouvez-vous parler comme ça des êtres humains, parce qu'ils n'ont pas votre sexualité ? ». J'ai été outrée. Le rôle du psychanalyste est d'aider chacun à découvrir sa vérité. Si sa vérité est l'orientation homosexuelle, qu'il l'assume ou qu'elle l'assume. Sinon, si c'est défensif, qu'il cherche, qu'elle cherche, enfin. Je peux vous donner l'exemple d'une femme lesbienne, créatrice, mais qui est venue en analyse parce qu'elle était bloquée dans sa créativité. Cette femme est venue à la suite d'une rupture dans une relation amoureuse extrêmement précieuse pour elle. Il y a un lien entre l'identité sexuelle et la créativité. Pour comprendre les processus de créativité, j'ai développé l'idée qu'il faut être homme et femme, qu'il faut assumer tout ce qu'on est, tout ce qu'on a, tout ce qu'on aimerait être et avoir pour produire. Il faut créer avec les parties masculines et les parties féminines en nous. Alors, j'ai travaillé un bon moment avec elle et elle a produit un livre, puis un autre..."


J'ai été bien bavarde cette fois-ci, je vous laisse digérer et vous dis à la semaine prochaine :)